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HARCELEMENT MORAL

ET VIOLENCES

APRES LA SÉPARATION DU COUPLE

Faire face au divorce avec un manipulateur pervers : le combat ne fait que commencer !

 

Le manipulateur, avec son ego surdimensionné, ne supporte pas que sa conjointe se rebelle et demande le divorce. C’est une atteinte à son image.

 

Il va donc se lancer dans une vengeance dont le but est énorme : se revaloriser soi aux dépens d’autrui. Montrer qu’il est innocent, qu’il n’a rien fait et que comme toujours c’est la faute de l’autre, en l’occurrence sa victime.

 

C’est ainsi qu’il va devenir ainsi un harceleur de couple, après la séparation et le divorce bien sûr.

Une étude réalisée par une criminologue en Belgique en avril 2019 montre des chiffres accablants sur le comportement des maris violents : 

- 79% des victimes subissent des violences post-séparation.

- 9 fois sur 10, le harcèlement est, au moment de la rupture, presque constant. 

- En cas de procédure juridique, 80% des anciens conjoints adoptent une attitude non collaborative.

La criminologue a identifié quatre stratégies :

- menacer de faire perdre la garde des enfants (80% des dossiers)

- faire de fausses allégations et dénigrer (92%)

- utiliser l'enfant pour contrôler et piéger la mère (89%)

- faire alliance avec l'enfant contre la mère (92%).

Une première étude de terrain déjà menée auparavant en Fédération Wallonie-Bruxelles démontre que les violences ne cessent pas avec la rupture. "Il s'agit d'une représentation encore souvent véhiculée par les professionnels de la police, de la justice", constate la criminologue qui a mené cette recherche sur les violences post-séparation pour l'association belge "Solidarité Femmes". 

 

"Pour un homme violent, voir qu'il perd son emprise sur l'autre, c'est la vexation ultime. Toutes les études démontrent qu'il y a, à ce moment-là, un risque accru de passage à l'acte violent" explique la criminologue sur le site RTBF qui donne une recension de l'étude. 

Nous nous adressons aux juges et au Ministère de la Justice en personne : le harcèlement moral après la séparation existe. C'est même la majorité de la demande des victimes qui viennent vers nous. 

Ce harcèlement moral doit etre reconnu et les coupables sanctionnés. 

 

Les méthodes de harcèlement moral du pervers contre sa victime

Ce que nous avons constaté dans nos groupes de parole et de soutien des femmes victimes à VICTA

 

Quelles sont les méthodes de son harcèlement dont les enfants et les femmes sont les principales victimes ? En voilà une liste résumée.

 

"Monsieur" voudra obtenir la garde des enfants pour redorer son image de père, prendre les enfants à la mère et ne pas payer la pension alimentaire. il fait coup double : il punit la femme et il économise ses sous.  

 

Car comme chacun sait le pervers manipulateur a aussi une problématique financière très grave : il aime l’argent. C’est comme sa drogue !

 

Tous les moyens seront bons pour discréditer la victime et lui faire avouer ses torts, supposés ou réels.

 

Parmi les moyens qu’il utilise, le harcèlement par mails, sms et téléphone est destiné à porter atteinte à l’image de la cible et l’empêcher de se reconstruire avec quelqu’un d’autre. Le pervers ne supporte pas le « No Contact » : il cherche à maintenir le lien et l’emprise.

 

Harcèlement moral sur la femme, le manipulateur la menace, la rabaisse et la culpabilise : "Monsieur est parfait, Madame est folle"

 

Le pervers entretient une communication malveillante par sms et par mails. C’est du harcèlement moral par voie électronique mais c’est très difficile à faire reconnaître par la Justice dans le cadre d’une plainte.

 

Les procureurs reconnaissent le délit de harcèlement si la victime ne répond jamais mais parfois la femme cible est obligée de répondre au pervers car sa méthode est d’utiliser les modalités d’organisation de la garde des enfants pour s’imposer encore dans la vie de la victime.

 

C'est pourquoi VICTA se mobilise pour que la vraie reconnaissance du harcèlement moral 

 

Le contenu des messages du pervers manipulateur est la preuve de son délire et de sa pathologie. Voilà quelques exemples réels.

 

1- ACCUSATIONS, CULPABILISATION ET DÉNIGREMENT

 

« Tu es une déséquilibrée, tu n’auras plus le droit de voir les enfants en dehors de la présence d’un psychologue. Je vais demander une expertise. » (il menace la mère d’obtenir de la Justice le Point Rencontre en la faisant passer pour une folle dangereuse). 

 

« Je vais demander la garde alternée, tu n’auras plus un sou en pension alimentaire, tu arrêteras de te faire entretenir. » (Monsieur le Manipulateur ne supporte pas de devoir obéir à la Justice).

 

2- ORGANISATION DE LA GARDE DES ENFANTS

 

« J’ai un rdv professionnel vendredi soir, est-ce que tu peux prendre les enfants ? En échange je les prendrai un jour de plus le WE prochain. » (L’échange proposé n’est pas équitable du tout : puisque c’est la mère qui rend un service au père, elle n’a pas à être punie le WE suivant sur son temps de garde à elle…).

 

« J’aurai du retard ce soir, est-ce que tu peux aller chercher Untel (enfant du couple) à l’école ? Je passerai chez toi le prendre dans la soirée. » (Il menace de demander la garde alternée mais n’est pas capable de se rendre disponible, de plus il peut ainsi s’incruster chez la mère en venant chez elle…).

 

« Je pars en WE demain avec les enfants. Je vais venir chercher leurs vélos chez toi samedi matin. » (Encore l’occasion de venir chez la mère qui n’a plus de vie privée…).

 

3- LES REPROCHES 

 

L’inversion de la culpabilité lui permet de dire qu’il n’est pas responsable de grand-chose.

 

« C’est toi qui as détruit notre famille ». (En réalité, Monsieur le Manipulateur a trompé sans arrêt Madame qui demande le divorce pour faute).

 

« Sans moi, tu ne serais rien ». (Madame est une femme normale qui avait un emploi correct quand elle a rencontré Monsieur le Manipulateur, il la culpabilise et veut faire croire qu’il l’a ramassée dans le ruisseau !).

 

« Tu n’es pas trop malheureuse, tu as les enfants et en plus je te donne 400€ par mois, la vie est belle… ». (Monsieur le Manipulateur ne paie pas la pension, Madame a été obligée de faire appel à un huissier pour saisir la pension sur le salaire du père).

 

 

4- LA DIFFAMATION PAR LES RESEAUX SOCIAUX

 

Monsieur le Manipulateur a beaucoup d’amis sur Facebook et il les informe de la cause de son divorce. Chacun sait de qui il parle mais il ne mentionne pas le patronyme de la cible afin d’échapper à la condamnation par la Justice.

 

Exemples de messages postés sur les réseaux sociaux :

 

« C’est dur d’avoir vécu avec une manipulatrice »

« Je croyais qu’elle m’aimait… »

« Il y a des femmes qui n’ont pas de cœur. »

 

Tout l’entourage plaint Monsieur le Manipulateur qui fait la pauvre victime et les anciens amis du couple tournent le dos à la femme.

 

Instrumentalisation des enfants pour redorer son blason en public 

 

Monsieur le Manipulateur se met en photo de profil sur Facebook avec son enfant en jouant au Papa parfait et en espérant capter une nouvelle proie avec ce rôle. Il publie aussi des photos de l’enfant sur Facebook, prises pendant ses WE de garde, pour se valoriser. L’enfant est utilisé et instrumentalisé comme un objet de valorisation par le pervers narcissique.

 

Notez qu’il est interdit par la loi de publier des photos de l’enfant sans l’autorisation écrite de l’autre parent.

 

Détruire les enfants pour se venger de la rupture du couple

 

Monsieur le Manipulateur traumatise les enfants exprès pendant ses WE et vacances de garde afin qu’ils aillent de plus en plus mal.

 

Il veut aussi leur faire avoir de mauvais résultats scolaires.

 

Il a un but : pouvoir reprocher à la mère l’échec scolaire des enfants et récupérer leur garde exclusive voire alternée par une n-ième procédure.

 

Il refusera bien sûr tout suivi psychologique de ses enfants et ceci pour plusieurs raisons :

 

Le suivi par un pédopsychiatre ou un psychologue spécialisé permet à l’enfant de sortir de l’emprise. L’enfant n’est plus manipulable aussi facilement et peu à peu il ira mieux.

 

De plus si l’enfant va mal, le pervers peut le reprocher à la mère devant un juge qui ne connait rien aux méthodes destructrices des manipulateurs.

 

Le raisonnement pour obtenir la garde d’enfants qu’il est en train de détruire par violence morale parait logique alors qu’il ne l’est pas.  Le pervers utilise la méthode du syllogisme détourné.

 

Devant certains Juges aux affaires familiales pourtant, ce raisonnement illogique va fonctionner si la victime ne sait pas comment faire pour défendre sa réputation et son image :

1-l’enfant va mal,

2-l’enfant vit chez la mère,

3-donc c’est la faute de la mère et il faut lui enlever la garde de l’enfant par voie de justice : cette femme est dangereuse.

 

Par conséquent le manipulateur demande un transfert de la garde chez le père et parfois il l’obtient.

 

Le manipulateur pervers fait tout ce qu’il peut pour détruire l’enfant ou les enfants lors des séparations et des divorces. Puis il reproche à la mère le mal-être des enfants alors qu’elle veut les protéger.

 

Si la mère essaie de limiter les contacts père-enfants pour protéger les enfants, le manipulateur pervers a une méthode juridique : reprocher à la mère de le « couper » de ses enfants et donc de ne pas respecter son autorité parentale.

En effet, la sociologie de la famille considère le père comme structurant pour l'enfant.

 

La mère qui coupe le lien avec le père est jugée comme fusionnelle et donc toxique pour l'enfant et pour sa vie future. 

Or conserver le lien avec un harceleur de couple ne va pas structurer l'enfant, 

bien au contraire.

 

Il va détruire sa vie et en faire une victime future déjà conditionnée à subir depuis sa plus tendre enfance ou un futur pervers harceleur qui prendra le harceleur pour modèle. 

Ainsi que l'a dit une grande psychologue spécialiste un jour à Sophie Soria-Glo, devenue à ce jour Présidente de VICTA : "Le pervers narcissique cherche son héritier".  Ce qui veut dire que le pervers va sélectionner parmi les enfants celui qui peut le plus lui ressembler, prendre sa suite, devenir son héritier psychologique et continuer la violence sur la génération future.

L'enfant ne pourra pas se reconstruire s'il reste sous la coupe d'un père manipulateur et pervers et que la Justice ne le protège pas. 

C'est pourquoi le "droit des pères" ne veut rien dire. Ce n'est pas un concept juridique. Il n'y a ces mots dans aucune loi. Ce qui compte au contraire c'est "l'Intérêt de l'enfant" : voila un concept juridique qui existe et que chacun peut appliquer. 

Est-ce l'intérêt de l'enfant de rester avec un père manipulateur qui est capable de faire toutes les choses décrites dans cet article ? 

 

Harcèlement moral, violences et négligences sur les enfants afin de faire souffrir la mère par procuration

 

Le manipulateur pervers n’a plus la femme à portée de main pour lui faire subir violences conjugales et humiliations. Elle a osé se révolter et divorcer. Il va donc se venger en s’en prenant aux enfants de manière très grave pendant les Droits de visite et d’hébergement (DVH) qui lui ont été accordés par la Justice.

Voila quelques exemples des comportements du manipulateur pervers envers ses enfants pendant son droit de visite. La mère s’en aperçoit au retour quand elle les récupère à la fin des WE ou des vacances passés chez leur Papa soi-disant merveilleux et parfait.

 

Ces comportements sont exacerbés si la garde alternée a été accordée au manipulateur pervers sous prétexte d’équité parentale.

 

Ces exemples proviennent d’histoires vraies.

 

Il manque des vêtements au retour des enfants chez la mère. Les enfants rentrent de chez leur père avec des vêtements qui manquent, le père merveilleux et parfait a gardé les vêtements et les chaussures des enfants que la mère leur a mis pour aller en WE ou vacances chez leur père.

 

Parfois, le père garde même la valise entière des enfants avec tout son contenu, y compris les petites culottes !

 

Son but : ne pas avoir à acheter lui-même une garde-robe aux enfants mais c’est aussi pour contrarier la mère et l’obliger à racheter des vêtements aux enfants tous les 15 jours afin de la ruiner. Suite à de tels incidents qui se répètent, certains juges acceptent cependant à la demande de la mère d’inclure dans leurs jugements l’obligation pour le père d’acheter sa propre garde-robe aux enfants.

 

Monsieur le Manipulateur ne rend pas les affaires des enfants, c’est une constante, mais il ne s’agit pas que des vêtements.

 

Il peut aussi s’agir des cartables des enfants qu’il a pris pendant le WE puisqu’il va chercher les enfants à l’école le vendredi soir et les ramène ensuite chez la mère le dimanche soir. Les enfants ne peuvent pas décemment se rendre à l’école le lundi matin sans leurs cartables. La mère victime du harcèlement moral du manipulateur pervers doit donc supplier ce dernier de rapporter les cartables qu’il a « oubliés ». Elle passe sa soirée du dimanche en échanges de sms pour récupérer les cartables des enfants que Monsieur refuse de rapporter. Elle n’a qu’à venir les chercher elle-même chez lui. Monsieur lui explique qu’il n’est pas à son service… la mère victime doit alors se rendre chez le père en pleine nuit, un dimanche soir, avec les enfants qu’elle ne peut pas laisser seuls au domicile pour reprendre les cartables que Monsieur lui jettera quasiment à la figure dans la rue au pied de son immeuble et devant les enfants désemparés.

 

Parfois Monsieur le pervers garde aussi les papiers d’identité ou les carnets de santé des enfants. La mère est donc obligée de supplier là encore qu’il les lui rende car elle en a besoin. Il refuse. Elle doit donc perdre du temps en démarches administratives pour refaire les documents. Au bout d’un certain temps où ces actes sont répétés, la mère refuse de redonner au père le moindre document officiel. Le père menace alors de porter plainte.

 

Au retour du WE chez leur père, les enfants n’ont pas fait leurs devoirs, Monsieur le Manipulateur ne s’en est pas occupé. La mère doit faire les devoirs avec les enfants à leur retour, le dimanche toute la soirée. A croiser avec le cas où il n’a pas rendu les cartables car les 2 cas peuvent se produire le même jour… On imagine la vie quotidienne de cette maman solo divorcée quand le père de ses enfants passe son temps à lui mettre des bâtons dans les roues…

 

Chez leur père, les enfants n’ont pas pris leurs médicaments, au cas où ils ont un traitement en cours que ce soit pour un rhume ou une maladie chronique, Monsieur le Manipulateur n’a pas donné les médicaments aux enfants pendant son DVH. Il rend parfois à la mère les boites de médicaments non utilisés, d’autres fois il les garde et la mère doit en racheter d’autres le lendemain si elle peut.  Elle est donc obligée de retourner chez le médecin pour obtenir une nouvelle ordonnance pour pouvoir passer à la pharmacie. Dans l’intervalle, la maladie des enfants s’aggrave. Le simple rhume devient une bronchite carabinée avec antibiotiques à la clé. L’enfant asthmatique sans traitement pendant plusieurs jours va faire une crise gravissime. Et tout à l’avenant… Si la mère se plaint du comportement du père, il va l’accuser de « sur-médicaliser » les enfants. C’est l’accusation à la mode.

 

Les enfants rentrent de chez leur père avec une heure voire 2 heures de retard à la fin des DVH de celui-ci. Monsieur le Manipulateur fait exprès d’inquiéter la mère et ne répond à aucun message quand elle le questionne par téléphone ou SMS pour savoir où ils sont et quand ils vont arriver.

 

Pendant le DVH du père, les enfants ne sont pas allés à leur cours de sport, de danse ou de musique, voire à leur cours particulier de maths ou de Français. Le manipulateur n’avait pas envie de les y conduire. Voila tout. Ces activités extra-scolaires étaient prévues et payées par la mère. Le père avait promis qu’il s’en occuperait lui aussi sur ses temps de garde.

 

Les enfants sont sales, le père ne les a pas lavés (seulement pour les enfants les plus jeunes, les plus âgés savent prendre leur douche tout seuls). Au bout d’un mois de vacances sans se laver ni le corps ni les cheveux et sans changer de vêtements, certains enfants développent des maladies de peau à cause du manque d’hygiène, par exemple de l’impétigo ou des mycoses.

 

Les enfants rentrent de chez leur père en tenant des propos inquiétants au sujet de leur mère : leur père leur a fait du lavage de cerveau dans l’intention de demander leur audition par la Justice pour que ce soient les enfants eux-mêmes qui demandent à aller vivre chez le pervers manipulateur.

 

Les enfants vont mal en rentrant de chez leur père, ils font des crises de panique, de violence, de larmes ou de colère et parfois ils rejettent leur mère. Celle-ci doit gérer la crise à chaque retour de chez papa et se trouve parfois obligée de les emmener aux urgences psy à l’hôpital.

 

Les causes du mal-être des enfants sont variables. La mère interroge les enfants pour comprendre et découvre que le père a passé son temps de DVH à leur faire du chantage affectif, à leur dire du mal d’elle et autres techniques de manipulation mentale pour les déstabiliser, les affoler etc.

 

Parfois c’est plus grave encore : les enfants font des révélations de violences sexuelles qui sont cependant impossibles à prouver car le manipulateur pervers utilise la prudence pour ne pas laisser de traces. Ce sont principalement des attouchements sur les enfants très jeunes (3 à 6 ans) ou de l’exhibitionnisme pendant l’acte sexuel avec la nouvelle compagne du père. Le pervers se met en scène et invite son enfant au spectacle… Sur le plan légal on ne peut rien faire sans preuves et le pervers le sait. La parole de l’enfant n’est plus reconnue de nos jours. Selon ls chiffres officiels 98% des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite. Si la mère porte plainte et que la suite est le classement, le pervers se présentera à la Justice comme le pauvre innocent victime de calomnie. Il obtiendra la garde exclusive de l’enfant qui sera de facto confié par la Justice à un pervers sexuel intra-familial chez qui il vivra 24h/24 jusqu’à sa majorité.

 

Le manipulateur a obtenu la garde alternée — 1 semaine chez chaque parent — ou une « garde élargie » qui consiste à avoir les enfants chez lui pendant 2 jours de la semaine en plus des 1 WE sur 2. Les enfants doivent donc aller à l’école quand ils sont chez leur père. L’un des enfants a de la fièvre, il a attrapé une grippe. Le père manipulateur envoie quand même l’enfant à l’école avec 39° de fièvre. Il n’a pas envie de payer une baby-sitter ni de prendre un congé enfant malade : il doit se rendre au travail.

 

Monsieur le Manipulateur fait semblant de ne pas comprendre les modalités et les jours de garde des enfants indiqués dans le jugement du JAF.  

 

Le pauvre, il est stupide, il n'a pas compris ! Le manipulateur fait l'idiot pour embêter la femme alors qu'en réalité il est intelligent. 

 

Il sait lire et s’il ne comprend vraiment pas la décision de Justice, il a un avocat pour lui expliquer comment ça fonctionne.

 

Il orchestre donc des sortes de kidnappings en prenant les enfants à la sortie de l’école quand ce n’est pas son tour et sans en informer l’autre parent. Il joue sur l’ignorance des directeurs ou des instituteurs d’école qui n’ont pas le temps de relire le jugement pour savoir si c’est ou non le tour de Monsieur d’avoir la garde. Il peut même mobiliser des parents d’élèves pour prendre l’enfant à sa place à la sortie de l’école.

 

Autre version mais sur le même principe, Monsieur le Manipulateur qui ne sait pas lire le jugement de divorce alors qu’il n’est pas illettré, envoie avant chaque vacances des mails à Madame pour demander des explications.

 

Quand prend-il les enfants ? Quelle heure et quel jour ? Et jusqu’à quand ?

 

La mère victime de son harcèlement sait ce qu’il fait et a donc envoyé un mail récapitulatif au début de l’année pour fournir les explications commentées une fois pour toutes. Mais Monsieur affirme qu’il l’a perdu, il ne le retrouve plus dans les archives de sa boite mail…

 

Et enfin, il y a le problème de la « passation » des enfants, c’est-à-dire le fait de se transmettre les enfants d’un parent à l’autre pour les jours de garde.

 

C’est au cours de ces « passations » que le plus de violences morales ou physiques se produisent. Monsieur le Manipulateur pervers va faire une crise devant les enfants quand il vient les chercher ou les ramener à la mère. Il va crier et accumuler les reproches contre son ex épouse. Le traumatisme continue…

 

C’est ainsi que pendant les « passations » des enfants, de nombreux meurtres conjugaux sont commis sur les femmes devant les enfants.

 

Après des mois de harcèlement moral, il peut arriver que le conjoint pervers passe à l’acte et commette l’irréparable. Ce n’est pas un crime passionnel. Ce n’est pas un « drame familial » comme le disent les journaux. C’est un homicide. Ou plutôt un « féminicide » comme le disent certains spécialistes maintenant.

 

Ces meurtres de femmes innocentes pourraient cependant être évités si la Justice préventive retirait la garde des enfants à ces hommes qui font perdurer la violence conjugale après la séparation et le divorce.

 

Pour l’instant, l’Etat a mis en place dans certains départements des mesures d’accompagnement des « passations » qui se font avec une association ou des éducateurs spécialisés. Mais pourquoi condamne-t-on les enfants de pervers manipulateurs et d’hommes violents, malades sur le plan psychique, à continuer de fréquenter un tel père et à rester seuls avec lui, à sa merci, quand on sait ce que ces hommes sont capables de faire ?

 

 

Pour conclure

 

Les femmes victimes de pervers manipulateurs de ce style sont la cible de harcèlement moral après la séparation, le plus souvent sous le prétexte des enfants qu’ils instrumentalisent. Ces agissements sont répétés. La santé de la victime est affectée. Nombre d’entre elles tombent malades sur le plan psychologique ou physique voire les 2.

 

Mais si la femme montre à la Justice un certificat médical sur son état de choc dépressif afin de prouver le harcèlement moral, cela se retournera contre elle car Monsieur le Manipulateur dira au JAF : « Je vous l’avais bien dit, elle est folle, elle est en dépression et ne peut pas s’occuper des enfants ! ».

 

Il y a urgence à prendre en considération le mal que font ces pères violents, parfois déjà condamnés par la Justice pour harcèlement par mail ou pour violences conjugales. Ils doivent être mis à distance de la mère et des enfants comme l’exige la Convention du Conseil de l’Europe contre la violence dans la famille.

VICTA se mobilise. Mobilisez-vous avec VICTA ! Exigez la formation des intervenants de la Police et de la Justice pour mettre fin au harcèlement dans le couple après la séparation. On ne sait pas ce que c'est ? VICTA vient de vous le décrire ici ! 

TEST POUR LES VICTIMES

 

Votre ex-mari, ex-conjoint ou ex-partenaire :

- Coopère t-il bien en ce qui concerne les droits de garde et d’accès aux enfants ?
- A-t-il menacé de vous faire perdre la garde de votre enfant ?
- Vous considère-t-il comme sa possession ?
- Vous sentez-vous plus en danger depuis que vous êtes en processus de séparation ? Ou depuis que vous êtes séparés ?
- Vous harcèle-t-il ?
- Vous fait-il craindre pour votre sécurité ou celle de votre enfant ?
- Mentionne t-il à votre enfant que vous êtes la cause du démembrement de la famille ?
- Ignore t-il les ententes à propos de l’éducation de votre enfant ?
- Utilise t-il ses contacts avec l’enfant comme moyen d’argumenter les décisions que vous prenez, d’obtenir des informations pour faire obstruction à vos demandes, pour contrôler, etc. ?
- Vous a-t-il menacé de vous blesser ou de vous tuer ?
- A-t-il menacé de blesser votre enfant ou de le tuer ?
- Se sert-il de votre enfant comme confident pour livrer des émotions telles la colère, la tristesse ou la rage qu’il a envers vous ?


Source : Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), QUEBEC, CANADA. 

L'article 222-33-2-1 du Code pénal réprime le harcèlement moral au sein du couple y compris après la séparation :

« Le fait de harceler son conjoint, son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou son concubin par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail et de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsqu’ils ont causé une incapacité totale de travail supérieur à huit jours.

Les mêmes peines sont encourues lorsque cette infraction est commise par un ancien conjoint ou un ancien concubin de la victime, ou un ancien partenaire lié à cette dernière par un pacte civil de solidarité. »

 

 

EN SAVOIR PLUS
Des lois peu et mal appliquées
Bien que le harcèlement moral dans le couple soit devenu un délit depuis une dizaine d'année, les condamnations des harceleurs sont rares et difficiles pour les victimes à obtenir. 
La violence psychologique et le harcèlement moral sont très difficiles à prouver. 
Il n'y a pas eu de formations des magistrats en particulier des Procureurs pour définir en quoi consiste le harcèlement moral dans le couple surtout après la séparation où il se produit le plus souvent. La victime doit s'armer de patience et ne jamais lâcher : compter 2 ans de procédure avant de parvenir à faire condamner votre agresseur pour harcèlement moral dans le couple. 
La victime doit se faire aider pour monter un bon dossier avec des preuves de la violence psychologique et du harcèlement moral afin de : 
- conserver la garde des enfants après la séparation ou le divorce.
- éviter la garde alternée avec un père manipulateur qui va détruire vos enfants 
- éviter la médiation familiale avec un manipulateur, la médiation étant interdite depuis 2016 en cas de violences conjugales mais elle reste très à la mode. 
- obtenir la condamnation de l'agresseur et vivre enfin libre ! 
En savoir plus : voir la page MALTRAITANCE INSTITUTIONNELLE DE CE SITE

L'article 373-2-11 du code civil précise que pour attribuer la garde des enfants en cas de séparation ou de divorce, le Juge aux affaires familiales doit tenir compte, entre autres critères, des "pressions ou violences, à caractère physique ou psychologique, exercées par l'un des parents sur la personne de l'autre."

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